Patrimoine culturel

Vaux-sur-Mer, de par son histoire, est une ville riche en patrimoine historique.

L’inventaire du patrimoine

L’inventaire du patrimoine de la commune a été réalisé d’octobre 2014 à mars 2015 par Yannis Suire, Conservateur à l’inventaire du patrimoine de la région Nouvelle Aquitaine. Il a permis d’identifier 153 éléments du patrimoine (maisons et villas, bâtiments publics, anciennes fermes, etc.), illustrés par 737 images.

À mi-chemin entre Royan, ville reconstruite après 1945, et Saint-Palais-sur-Mer qui donne accès à la Grande Côte, la commune de Vaux-sur-Mer offre des paysages contrastés, depuis les rochers de ses conches jusqu’aux champs de l’arrière-pays, en passant par de vastes quartiers urbanisés. Ces paysages portent les empreintes de l’histoire : celle de la puissante abbaye médiévale de Vaux ; celle de la villégiature de la fin du 19e siècle et du début du 20e ; celle, enfin, de la Reconstruction d’après-guerre.

 

L’église Saint-Étienne

Située dans le centre-ville sur une éminence, elle domine les anciens marais devenus aujourd’hui le Parc de l’Hôtel de Ville. Elle est le dernier vestige d’une abbaye bénédictine fondée en 1075. Martin, le premier abbé, venait de l’abbaye de Maillezais (Vendée). L’abbaye de Vaux possédait des prieurés à Saint-Sordelin, Saint-Palais, Saint-Augustin, Saint-Sulpice, Thaims, Arces, Grayan, Langoiran, ainsi que l’atteste le Cartulaire de Vaux, manuscrit conservé à la BNF (Bibliothèque Nationale de France). Prospère au XIIIe siècle, avec 3000 florins d’or (360 000 euros) de revenu, l’abbaye est ruinée par la Peste noire de 1348, les guerres de Cent Ans et de Religion mais un abbé y est nommé par le roi jusqu’à la Révolution.
Chaque année, la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique organise les « Jeudis Musicaux », concerts de musique classique, dont une date se déroule dans l’Église Saint-Étienne.

 

 

Le Temple

Le Temple de Vaux-sur-Mer a été reconstruit de 1841 à 1848 sur l’emplacement de l’ancien temple de la « Religion Prétendue Réformée », démoli en 1683, à la suite des persécutions exercées contre les huguenots par le pouvoir royal, depuis le siège de La Rochelle de 1628. Après la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, aucun temple n’avait échappé à la destruction. Bravant les brimades et les conversions forcées, les foyers du protestantisme subsistaient dans les « Assemblées du désert » et les « maisons d’oraison » clandestines. Après le Concordat de 1801 et le rétablissement d’une véritable liberté de conscience, la communauté protestante reconstruit ses lieux de culte dans tous les villages de la presqu’île d’Arvert.

 

 

Découvrir le patrimoine

Pour découvrir le patrimoine Vauxois, l’office de tourisme communautaire propose durant l’été des visites à pied en centre-ville et sur le sentier des douaniers (n’hésitez pas à les contacter au 05.46.38.79.05). Vous pouvez également lors de vos promenades le long du sentier des douaniers découvrir les nombreuses villas construites à la fin du 19ème siècle telles que la résidence Rohan ou les villas de Pontaillac.

 

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