Patrimoine religieux

Placés en cœur de ville, l'église Saint Etienne et son cimetière sont classés Monument Historique depuis 1913. Appartenant au style roman et malgré ses nombreuses reconstructions, son architecture lui confère un caractère sobre et harmonieux.

L’église Saint-Étienne

Située dans le centre-ville sur une éminence, elle domine les anciens marais devenus aujourd’hui le Parc de l’Hôtel de Ville. Elle est le dernier vestige d’une abbaye bénédictine fondée en 1075. Martin, le premier abbé, venait de l’abbaye de Maillezais (Vendée). L’abbaye de Vaux possédait des prieurés à Saint-Sordelin, Saint-Palais, Saint-Augustin, Saint-Sulpice, Thaims, Arces, Grayan, Langoiran, ainsi que l’atteste le Cartulaire de Vaux, manuscrit conservé à la BNF (Bibliothèque Nationale de France). Prospère au XIIIe siècle, avec 3000 florins d’or (360 000 euros) de revenu, l’abbaye est ruinée par la Peste noire de 1348, les guerres de Cent Ans et de Religion mais un abbé y est nommé par le roi jusqu’à la Révolution.
Chaque année, la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique organise les « Jeudis Musicaux », concerts de musique classique, dont une date se déroule dans l’Église Saint-Étienne.

 

Le Temple

Le Temple de Vaux-sur-Mer a été reconstruit de 1841 à 1848 sur l’emplacement de l’ancien temple de la « Religion Prétendue Réformée », démoli en 1683, à la suite des persécutions exercées contre les huguenots par le pouvoir royal, depuis le siège de La Rochelle de 1628. Après la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, aucun temple n’avait échappé à la destruction. Bravant les brimades et les conversions forcées, les foyers du protestantisme subsistaient dans les « Assemblées du désert » et les « maisons d’oraison » clandestines. Après le Concordat de 1801 et le rétablissement d’une véritable liberté de conscience, la communauté protestante reconstruit ses lieux de culte dans tous les villages de la presqu’île d’Arvert.

Localisation

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